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Rentrée en France il y a deux ans après 10 années passées à Londres, Manon a suivi ses études vétérinaires au Royal Veterinary College.

Au cours des ses premières années de pratique clinique elle s’est particulièrement sensibilisée aux problématiques d’antibiorésistance. Un intérêt qui l’amène à poursuivre un Master en Santé Publique avant de travailler avec le département de santé publique et environnement de la London School of Hygiene and Tropical Medicine sur la dissémination des résidus antibiotiques dans les cultures maraichères.

C’est motivée par ces enjeux communs à la santé humaine et animale que Manon a rejoint l’unité BIOEPAR début Novembre. Encadrée par Pauline Ezanno et Arnaud Rault, elle travaille sur une thèse à la frontière entre économie et épidémiologie. Son sujet de recherche s’intéresse principalement à la filière des jeunes bovins en France, cherchant à déterminer des leviers d’intervention possibles au niveau de ses différents acteurs pour réduire l’usage des antibiotiques sans compromettre l’équilibre sanitaire et économique des exploitations.